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Friday, August 28, 2009
Thursday, August 27, 2009
Berlin street art
Berlin: Crossing the wall in 2009
These photos were taken just a couple of metres from Checkpoint Charlie, one of the notorious crossing points for the Berlin wall. Throughout Berlin, the former trajectory of the wall is marked with dark brown cobble stones. Sometimes you cross it without even noticing. And yet this impenetrable stone was the source of such division for such a large part of our postwar history.
Wednesday, August 26, 2009
Macca and Seano in Paris
A couple of weeks ago Macca and Seano happened to be in Paris at the same time. Out of a feeling of obligation rather than any real desire to hang out, we had a few drinks at my place. At some point late in the night, Micaela's fandangled camera somehow became the object of obsession and the evening randomly turned into an amateur photo shoot. As you can see below, the shoot got kinda serious, I mean, Seano has evidently put thought in to that duck. You can't write that. That's art man! I think I remember channeling Andy Warhol at one point. Meanwhile, Seano was directing a Calvin Klein shoot and Micaela was doing all she could to stop her camera being accidentally dropped out of the fourth floor window.
Thursday, August 20, 2009
Copenhagen Harbour Festival.
Wednesday, August 19, 2009
Les Toulonaises ne sont pas que des poubelles
Histoire drôle de mon weekend:
Je suis allé regarder le match de rugby entre Toulon et Stadt Francais à la television dans un petit bar à Grasse dans le sud de la France. Il y avait à côté de mon dans le bar un monsieur toulonais. Il était une caricature, un personnage qui aurait pas été deplacé dans un film. Gros et petit, en short beige, combination sandeles et chaussettes blanches (mais oui!) et lunettes epaisses (ben, bien sur!).
Dès le début, c'était evident pour tous ceux qui était dans le bar que le match de rugby hebdomadaire de Toulon faisait pour ce monsieur le point culminant de la semaine. Il s'est planté directement devant la télévision, bierre en main, tenu en haleine, et pendant 80 minutes il a crié, il a gesticulé, il s'est excité et surtout il a soutenu son équipe de Toulon. Chaque fois que l'arbitre trouvait une faute contre les toulonais, il s'approchait de l'écran, en hurlant que l'arbitre comprennait rien du jeu de rugby (ou meme pire). Pendant une melée il s'est tourné vers moi en disant avec son gros accent toulonais: "Ecoute ca le temple!" J'ai haussé la tête. "Normal-e-ment, j'y suis avec tous mes amis!" il a ajouté avec de la fierté.
Il était à fond dans chaque action du match - tellement tendu qu'il avait les taches de sueur sur son tshirt. Il transpirait tellement que ses lunettes glissait de son nez et du coup il était obligé de les remettre en place tous les trentes secondes en appuyant dessus avec un gros doigt index. Ce geste rapide et distinctif, qui était exageré par le fait que pour toucher son nez il avait besoin de naviger sa ventre, accompagniait la fin de chaqu'une de ses phrases, comme un point d'exclamation.
A un moment il m'a regardé avec une enorme sourire et il m'a dit, "Ma femme, je l'ai laissée à la maison moi." Epuis, gardant son sourire, et comme si pour bien mettre en valeur ce qu'il vient de dire, il a appuyé fort avec son doigt sur ses lunettes qui glissait de son nez.
Mais son meilleur commentaire c'était lorsque, pendant un moment detendu dans le match, la camera s'est fixée sur trois belles filles dans la foule. Dans la silence relative du bar, une seule voix excitée s'est levée: "T'as vu les Toulonaises?! On n'a pas que des poubelles, hein!". Excellent. Peut-être il l'a dit pour se rassurer. Peut-être c'était encore une reflection sur sa femme. Mais ce que j'adore le plus c'était l'insinuation implicite qu'en fait la plupart des Toulonaises sont justement "les poubelles".
Il fait du bien de rencontrer les pures personnages de la vie.
Je suis allé regarder le match de rugby entre Toulon et Stadt Francais à la television dans un petit bar à Grasse dans le sud de la France. Il y avait à côté de mon dans le bar un monsieur toulonais. Il était une caricature, un personnage qui aurait pas été deplacé dans un film. Gros et petit, en short beige, combination sandeles et chaussettes blanches (mais oui!) et lunettes epaisses (ben, bien sur!).
Dès le début, c'était evident pour tous ceux qui était dans le bar que le match de rugby hebdomadaire de Toulon faisait pour ce monsieur le point culminant de la semaine. Il s'est planté directement devant la télévision, bierre en main, tenu en haleine, et pendant 80 minutes il a crié, il a gesticulé, il s'est excité et surtout il a soutenu son équipe de Toulon. Chaque fois que l'arbitre trouvait une faute contre les toulonais, il s'approchait de l'écran, en hurlant que l'arbitre comprennait rien du jeu de rugby (ou meme pire). Pendant une melée il s'est tourné vers moi en disant avec son gros accent toulonais: "Ecoute ca le temple!" J'ai haussé la tête. "Normal-e-ment, j'y suis avec tous mes amis!" il a ajouté avec de la fierté.
Il était à fond dans chaque action du match - tellement tendu qu'il avait les taches de sueur sur son tshirt. Il transpirait tellement que ses lunettes glissait de son nez et du coup il était obligé de les remettre en place tous les trentes secondes en appuyant dessus avec un gros doigt index. Ce geste rapide et distinctif, qui était exageré par le fait que pour toucher son nez il avait besoin de naviger sa ventre, accompagniait la fin de chaqu'une de ses phrases, comme un point d'exclamation.
A un moment il m'a regardé avec une enorme sourire et il m'a dit, "Ma femme, je l'ai laissée à la maison moi." Epuis, gardant son sourire, et comme si pour bien mettre en valeur ce qu'il vient de dire, il a appuyé fort avec son doigt sur ses lunettes qui glissait de son nez.
Mais son meilleur commentaire c'était lorsque, pendant un moment detendu dans le match, la camera s'est fixée sur trois belles filles dans la foule. Dans la silence relative du bar, une seule voix excitée s'est levée: "T'as vu les Toulonaises?! On n'a pas que des poubelles, hein!". Excellent. Peut-être il l'a dit pour se rassurer. Peut-être c'était encore une reflection sur sa femme. Mais ce que j'adore le plus c'était l'insinuation implicite qu'en fait la plupart des Toulonaises sont justement "les poubelles".
Il fait du bien de rencontrer les pures personnages de la vie.
Tuesday, August 04, 2009
Paulo Coelho
"Rarely do we realize that we are in the midst of the extraordinary. Miracles occur around us, signs from God show us the way, angels plead to be heard, but we pay little attention to them because we have been taught that we must follow certain formulas and rules if we want to find God. We do not recognize that God is wherever we allow Him/Her to enter.
Traditional religious practices are important: they allow us to share with others the communal experience of adoration and prayer. But we must never forget that spiritual experience is above all a practical experience of love. And with love, there are no rules."
from By the River Piedra I sat Down and Wept
Traditional religious practices are important: they allow us to share with others the communal experience of adoration and prayer. But we must never forget that spiritual experience is above all a practical experience of love. And with love, there are no rules."
from By the River Piedra I sat Down and Wept
Late night guitar sessions by the open window
Well, on Friday I was knocked out with piglet flu, Saturday I moved house, and Sunday I flew to Dubai for a day. It was a hectic weekend but I'm back from Dubai and I'm looking forward to August - which in France is le mois des vacances.
One of the things I will miss about my old apartment, is the view it had over Boulevarde de Belleville, a bustling Parisian street lined with trees, muslim butchers, jewish bakers and bourgeois-bohemian cafes. I used to love to sit by the open window of my apartment late at night and feel the cool breeze on my face as I played my guitar. It was a great way to relax. I could sing to the street and know that they weren't really listening.
Special mention must go to the late night guitar sessions and unplanned drum lessons that I used to have with my flatmate, Jerome. His sensitive percussive accompaniments made whatever I was strumming sound 1000 times better. We would sit for hours weaving melody and beat, accompanied always by the ambient noise and intermittent murmuring of the sleeping city.
Photos courtesy of Micaela Campagna.
One of the things I will miss about my old apartment, is the view it had over Boulevarde de Belleville, a bustling Parisian street lined with trees, muslim butchers, jewish bakers and bourgeois-bohemian cafes. I used to love to sit by the open window of my apartment late at night and feel the cool breeze on my face as I played my guitar. It was a great way to relax. I could sing to the street and know that they weren't really listening.
Special mention must go to the late night guitar sessions and unplanned drum lessons that I used to have with my flatmate, Jerome. His sensitive percussive accompaniments made whatever I was strumming sound 1000 times better. We would sit for hours weaving melody and beat, accompanied always by the ambient noise and intermittent murmuring of the sleeping city.
Photos courtesy of Micaela Campagna.
Saturday, August 01, 2009
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