Histoire drôle de mon weekend:
Je suis allé regarder le match de rugby entre Toulon et Stadt Francais à la television dans un petit bar à Grasse dans le sud de la France. Il y avait à côté de mon dans le bar un monsieur toulonais. Il était une caricature, un personnage qui aurait pas été deplacé dans un film. Gros et petit, en short beige, combination sandeles et chaussettes blanches (mais oui!) et lunettes epaisses (ben, bien sur!).
Dès le début, c'était evident pour tous ceux qui était dans le bar que le match de rugby hebdomadaire de Toulon faisait pour ce monsieur le point culminant de la semaine. Il s'est planté directement devant la télévision, bierre en main, tenu en haleine, et pendant 80 minutes il a crié, il a gesticulé, il s'est excité et surtout il a soutenu son équipe de Toulon. Chaque fois que l'arbitre trouvait une faute contre les toulonais, il s'approchait de l'écran, en hurlant que l'arbitre comprennait rien du jeu de rugby (ou meme pire). Pendant une melée il s'est tourné vers moi en disant avec son gros accent toulonais: "Ecoute ca le temple!" J'ai haussé la tête. "Normal-e-ment, j'y suis avec tous mes amis!" il a ajouté avec de la fierté.
Il était à fond dans chaque action du match - tellement tendu qu'il avait les taches de sueur sur son tshirt. Il transpirait tellement que ses lunettes glissait de son nez et du coup il était obligé de les remettre en place tous les trentes secondes en appuyant dessus avec un gros doigt index. Ce geste rapide et distinctif, qui était exageré par le fait que pour toucher son nez il avait besoin de naviger sa ventre, accompagniait la fin de chaqu'une de ses phrases, comme un point d'exclamation.
A un moment il m'a regardé avec une enorme sourire et il m'a dit, "Ma femme, je l'ai laissée à la maison moi." Epuis, gardant son sourire, et comme si pour bien mettre en valeur ce qu'il vient de dire, il a appuyé fort avec son doigt sur ses lunettes qui glissait de son nez.
Mais son meilleur commentaire c'était lorsque, pendant un moment detendu dans le match, la camera s'est fixée sur trois belles filles dans la foule. Dans la silence relative du bar, une seule voix excitée s'est levée: "T'as vu les Toulonaises?! On n'a pas que des poubelles, hein!". Excellent. Peut-être il l'a dit pour se rassurer. Peut-être c'était encore une reflection sur sa femme. Mais ce que j'adore le plus c'était l'insinuation implicite qu'en fait la plupart des Toulonaises sont justement "les poubelles".
Il fait du bien de rencontrer les pures personnages de la vie.
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Wednesday, August 19, 2009
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